Photo : Dominic Verhoeven, directeur de Caritas Vlaanderen, chez De Schroef, qui s'engage auprès des péniches.

Le raisonnement territorial même que les services et les gouvernements appliquent, et la domination de la pensée sédentaire, excluent de plus en plus la population itinérante. 

La Flandre et la Belgique sont organisées de manière hyper-territoriale, alors qu'une approche non territoriale est nécessaire pour les groupes itinérants. En effet, ils ne peuvent être liés à un lieu de résidence fixe. 

Les itinérants sont par définition non sédentaires et ne s'inscrivent donc pas dans une répartition géographique des soins et de l'éducation. Les TCA ont leur propre zone de travail délimitée et les écoles s'attendent à une présence quotidienne à des bureaux d'école bien définis. De même, pour les itinérants, la frontière entre la Flandre et la Wallonie n'existe pas (et certains d'entre eux restent souvent à l'étranger). 

Il est manifestement nécessaire de créer un bureau distinct, non territorial, pour ces groupes, afin qu'ils puissent eux aussi utiliser les services disponibles de la même manière. Il s'agira d'un point d'attention permanent dans notre travail et nous aimerions présenter une proposition élaborée avant la fin de la période de trois ans.  

Caritas Vlaanderen veut offrir une valeur ajoutée par sa présence dans toute la Flandre d'une part et par la coopération avec nos organisations sœurs francophones et européennes d'autre part. 

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