Projet Bateliers fluviaux, avec De Schroef
Image: QSimple (Flickr)
Le Projet
Le Département flamand du bien-être charge Caritas Vlaanderen de développer l'action sociale et la politique d'accueil pour toutes les populations itinérantes et de promouvoir l'inclusion de ces groupes dans l'offre générale de services et dans le tissu social. Ces populations itinérantes sont les forains et les gens du cirque, les commerçants ambulants et les personnes vivant dans des caravanes.
Pour la population bargee, Caritas Vlaanderen se charge de cette tâche en collaboration et en étroite concertation avec De Schroef.
Notre collaboratrice pour le travail bénévole, Hélène Vanooteghem, coordonne également le travail des jeunes de De Schroef. Ce travail de jeunesse est tout aussi important, car pour les enfants de bateliers, il n'est pas si évident d'entretenir des contacts sociaux pendant leur temps libre.
Plus d'informations sur le travail avec les jeunes
Caritas Vlaanderen peut faire appel au savoir-faire développé par De Schroef en matière de travail social avec les marins. De Schroef peut faire appel à l'expertise que Caritas Flandres a développée avec d'autres groupes migratoires.
De Schroef ?
L'asbl De Schroef est un centre d'accueil et de rencontre où les skippers se retrouvent, se réunissent, font la fête, emmènent leurs enfants à l'école maternelle et au mouvement de jeunesse, les personnes âgées ont leurs moments de rencontre et où l'on s'occupe également du bien-être individuel et d'autres problèmes.
Coordonnées de De Schroef
A.s.b.l. De Schroef
Elzasweg 14
2030 Anvers
T +32 (0)3 541 45 72
Marina Willems
Coordinateur De Schroef
marina@deschroef.be
M +32 (0)477 84 50 60
Les skippers de plus en plus coupés du monde
Une nouvelle étude de la Karel de Grote Hogeschool, réalisée par la chercheuse Vicky Lyssens-Danneboom, commandée par De Schroef et financée par le Département flamand du bien-être social, montre les besoins actuels des skippers intérieurs en Flandre.
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La demande des bateliers de la navigation intérieure pour des contacts mutuels organisés ne cesse de croître. C'est presque un appel à la formation d'une communauté. La vitesse de l'activité économique augmente, et les possibilités de contact fondent pour atteindre un niveau dramatiquement bas. Organisez les choses pour que nous puissions encore nous rencontrer, supplient les skippers. Dans le passé, les navires étaient souvent arrêtés pendant des heures ou des jours, ou bien il y avait une foire des bateliers où tous les bateliers se rencontraient.
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Sur le plan matériel également, les rencontres sont de plus en plus difficiles car, tant dans le port qu'ailleurs, les amarres et les jetées où les bateliers peuvent décharger leurs voitures se font de plus en plus rares. Cela devient vraiment un problème majeur que nous devons aborder, avec les syndicats de skippers, avec les autorités portuaires et locales.
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Les skippers indiquent également qu'il leur est de plus en plus difficile de se rendre chez le médecin de famille, le dentiste, le psychologue et le physiothérapeute. Tous ces services, surtout depuis Covid, travaillent de plus en plus sur rendez-vous, alors que les skippers, justement à cause de leur existence itinérante, ne savent pas où ils seront exactement lundi prochain à 15h45 s'il y a encore une place libre chez le GP. Nous trouverons des solutions à ce problème en concertation avec la zone de soins primaires d'Anvers-Centre, puis avec les cabinets de tout le pays.
En limitant la vie sociale, le métier de navigateur fluvial n'est plus attractif. Nous devons nous intéresser de plus près à leur bien-être.
Photo : Martine Van Hemelrijk (présidente de De Schroef), Guy Tegenbos (administrateur de De Schroef) et Dominic Verhoeven (directeur de Caritas Vlaanderen)