Entraide Saint-Gilles
En bref
- un service social de quartier qui propose quotidiennement un accueil cordial à toute personne qui le souhaite et ce, sans aucune connotation philosophique ou religieuse.
- petit-déjeuner avec café, thé, salle pour se détendre
- service social offrant des conseils en matière de budget, de médiation de dettes, d'adresse de référence, etc.
- à Saint-Gilles, Bruxelles
L'histoire
Entraide de Saint-Gilles est fondée en 1968 par Jean Degive (coordinateur jusqu’en 1998) et le Doyen Gaston Leclerc dans le but d’unifier les moyens d’action de cinq paroisses du doyenné de Saint-Gilles, à savoir, Sainte-Alène, Saint-Antoine de Padoue, Jésus Travailleur, Saint-Bernard et Saint-Gilles. L'Entraide devient ainsi l'antenne de l'unité pastorale de Saint-Gilles et est donc en avance sur son temps (la tendance au regroupement des paroisses est particulièrement sensible aujourd'hui).
Opération quotidienne
L'association a connu une évolution considérable. À l'origine, ce sont surtout des familles du quartier qui demandaient de l'aide, des personnes en situation de pauvreté, mais avec un toit sur la tête." La parole est à Koffi Lawson, coordinateur de l'Entraide. "Actuellement, ce sont surtout des personnes sans-abri qui sont majoritaires. Au début, nous ne voyions pas de migrants, aujourd'hui notre public est multiculturel. Là où se trouve maintenant la salle d’accueil, il y avait une chapelle. Dans le temps, le café n'était servi que dans l'un des bureaux. Mais la population défavorisée a augmenté et a pris de plus en plus de place.
Aujourd'hui, nous travaillons avec deux assistantes sociales, deux éducateurs et un employé avec un contrat d’article 60. Je suis coordinateur et en même temps l'un des deux éducateurs. Nous sommes également une antenne de Brabantia Asbl. Je suis à mi-temps Brabantia et mi-temps AOP – VPW (Association des œuvres paroissiales de Saint-Gilles). Les autres employés sont entièrement à la charge de Brabantia au niveau salaires. L’AOP – VPW supporte les coûts du bâtiment et du fonctionnement journalier.
Huit volontaires viennent aider. Ils viennent chacun, une fois par semaine pour recevoir et servir les personnes dans l'Accueil Café, la salle d’accueil. Le café est servi de 8h30 jusqu'à 11 heures, mais les personnes peuvent rester et se détendre ou jouer à des jeux de société jusqu'à midi. Outre le café, nous proposons également du thé, de la grenadine, du sirop à la menthe et de l'eau. Chaque matin, l’équipe des travailleurs et les volontaires préparent les tartines pour le petit-déjeuner. Toutes ces consommations sont financées par l’AOP Saint-Gilles et par les dons des particuliers mais, parfois, nous recevons aussi du pain et des viennoiseries de la boulangerie Saint-Aulaye à Uccle. Avant le Covid-19, un de nos bénévoles allait également chercher quelques invendus au Carrefour de Forest : du pain du fromage, du jambon, etc.
L'espace d'accueil est conçu comme un espace de socialisation pour les personnes sans domicile fixe. Nous recevons un plus large public défavorisé, mais 90% d'entre eux n'ont pas de maison. Parmi eux, il y a quelques Belges, mais surtout d'autres nationalités : du Maghreb, d'Afrique noire, de l’Europe de l’Est, et plus récemment aussi du Portugal et d'Espagne, etc.
La plupart du temps, c'est calme, même si parfois nous devons demander l’un ou l’autre de sortir lorsqu'il ne respecte pas nos règles. Mais cela arrive rarement. Notre philosophie est la "porte ouverte". Nous ne demandons rien aux gens. Ils peuvent rentrer pour boire un café et repartir comme ils veulent mais dans le respect du lieu et des autres.
En plus de notre service de café, nous avons également une permanence sociale. Les personnes peuvent y passer entre 8h30 et 11h00 sans rendez-vous. Toute personne qui vient prendre un café et souhaite parler à un assistant social peut également s'inscrire auprès d'un volontaire à la salle d’accueil. L'assistant social vient ensuite les chercher inscrits à tour de rôle. Les personnes peuvent également prendre rendez-vous pour l'après-midi. Il s'agit de démarches administratives, de demandes d’informations sur la régularisation pour les sans-papiers, des demandes d’aide pour le paiement de loyer, des problèmes d'obtention de droits sociaux auprès du CPAS, de coupures d'énergie, des demandes d’accompagnement au tribunal, etc. Parfois, nous nous rendons avec eux à la Commune ou dans les maisons d’accueil pour un entretien d’admission. 70% de nos clients à la permanence sociale sont des familles défavorisées qui ont un toit, 30% sont des personnes sans-abri que nous recevons dans notre "Accueil café".
Koffi: "Nous faisons également au niveau du service social, de la médiation de dettes. A cette fin, nous établissons ensemble des plans de remboursement. Les gens ont des dettes envers les hôpitaux, les fournisseurs d'énergie, les compagnies de télécommunication, etc. Nous contactons les huissiers et il nous arrive parfois de demander la suppression des intérêts de retard. Les gens ont confiance en nous. Il est important qu'ils considèrent l'Entraide comme un "lieu familial", un salon où vous êtes toujours les bienvenus, où vous pouvez passer quand vous voulez.
Dans l'une de nos salles, nous avons d'abord organisé une épicerie sociale : un petit supermarché, où les personnes ou familles vivant dans la pauvreté peuvent acheter des produits à la moitié du prix du marché. Mais depuis plus ou moins sept ans, nous nous sommes associés à d'autres organisations ( CPAS de Saint-Gilles, Resto du Cœur et le SESO, Service Social des Solidarités) pour créer une structure à but non lucratif, plus grande : "l’Epi St-Gilles". Cette nouvelle épicerie sociale se trouve dans les bâtiments du CPAS de Saint-Gilles.
Nous continuons, à l'Entraide, à traiter les dossiers de demande d’accès à cette épicerie en fonction des revenus et du nombre de personnes dans le ménage. Tout le monde peut introduire une demande à l'exception de ceux qui émargent au CPAS de Saint-Gilles qui doivent directement s’adresser au CPAS. Nous donnons accès aux gens avec une carte qui est valide pour six mois. Cela nous permet de réévaluer leur situation tous les six mois. Chaque association fondatrice, finance de moitié, les courses de ses bénéficiaires auxquels elle donne accès. L’Entraide, par les AOP Saint-Gilles y met un budget annuel de 15.000 €.
Notre laverie, avec machine à laver et séchoir, est disponible pour 1 €. Les gens peuvent y laver environ 8 kg de vêtements par semaine. Ce sont surtout les personnes sans-papiers qui ont un squat qui l'utilisent le plus souvent. En général pour les autres qui vivent vraiment dans la rue, ils se changent directement dans notre magasin et jettent leurs vieux vêtements, souvent très usés.
Ce "vestiaire", où nous distribuons gratuitement les vêtements, est ouvert le mardi et le jeudi après-midi. Les gens peuvent obtenir un pantalon, une veste, un T-shirt, une paire de chaussures, etc. Un membre du personnel garde les traces de qui a reçu quoi. Il n'est pas toujours facile de reconstituer le stock. Ce sont surtout les habitants du quartier ou d’ailleurs et les paroissiens de l’Unité pastorale de Saint-Gilles qui nous donnent les vêtements. En outre, il y a aussi Solidarité Grands Froids Asbl, auprès de laquelle nous pouvons nous approvisionner occasionnellement. Lorsque nous n'avons pas en stock un article qui est demandé, nous dirigeons les bénéficiaires vers cette organisation.
Nous essayons d'aider les personnes sans-papiers qui viennent régulièrement ici en leur donnant une attestation de fréquentation qui confirme leurs visites régulières chez nous. Avec cela, ils peuvent demander au CPAS une carte médicale qui leur permet de se soigner quand ils sont malades.
Le CPAS de Saint-Gilles est un partenaire avec lequel nous travaillons beaucoup. Pour inscrire une personne sans-abri en adresse de référence, la plupart des CPAS se basent sur le lieu où cette personne dort, ce qui complique souvent les choses car la majorité des personnes sans-abri n’ont pas un lieu fixe pour dormir. Mais le CPAS de Saint-Gilles est plus compréhensif dans la mesure où il se base surtout sur les lieux que fréquente la personne pendant la journée. Beaucoup passent leur journée chez nous à l’Entraide, au Parvis de Saint-Gilles et vont dormir la nuit au Samusocial, qui est sur Anderlecht, ou ailleurs à Bruxelles. Certaines personnes sont ici la journée, à l'Entraide, mais la nuit, ils sont ailleurs dans Bruxelles. Donc, le CPAS de Saint-Gilles fait preuve de compréhension à cet égard.
Nous avons récemment commencé à proposer des casiers. Les gens nous demandaient depuis des années où ils pouvaient laisser leurs bagages en toute sécurité. Nous accumulions certaines affaires dans nos bureaux au départ mais cela prenait tellement d’ampleurs que nous avons pensé à ce projet de casiers. Nous en avons 36 qui v sont presque entièrement occupés. Nous demandons 50 cents par mois comme coût. Les personnes signent un contrat de trois mois, qui peut être étendu à six mois, car il arrive parfois qu'elles cessent soudainement de venir pendant un certain temps. Puis nous faisons de la place pour quelqu'un d'autre. Mais s'il n'y a pas d'autre possibilité, nous regardons plus loin.
Avec les services sociaux, nous essayons de trouver des logements pour les sans-abri. Nous allons. Une fois qu'ils ont trouvé un logement, nous essayons de leur rendre visite régulièrement au début. Sinon, ils sont souvent de retour dans la rue après quelques mois. Pour ce projet de logement d'abord, nous travaillons en collaboration avec Infirmiers de rue et avec certaines AIS (Agences immobilières sociales). Cela ne se passe pas toujours sans heurts. L'une des personnes que nous avons aidées à trouver un logement auprès d’une AIS a disparu depuis cinq mois. Nous avons signalé la disparition à la police et l’AIS veut remettre l'appartement sur le marché de la location.
Nous nous engageons souvent à aider à la recherche d'un logement, à aider au déménagement, à garder le logement propre avec des visites rapprochées, surtout pendant les premiers. Nous n’intervenons pas financièrement, mais il peut arriver que nous fassions une demande d’aide financière auprès du Fonds Jean Degive asbl, créé par les filles de Jean Degive, l’un des fondateurs de l’Entraide, après sa mort, pour aider la personne sans-abri qui rentre en logement, à payer son premier loyer.
Notre philosophie est de laisser les personnes qui cherchent de l’aide venir eux-mêmes vers nous avec leurs questions spécifiques. Nous ne les forçons pas, car ce genre d’accompagnement de réinsertion sociale ne fonctionne pas si les personnes ne sont pas demandeuses..
Nous offrons également la possibilité d'une guidance budgétaire aux personnes en situation de pauvreté. L’allocation de la personne est alors versée sur le compte de notre service. Nous l'utilisons pour payer le loyer, les dettes et les factures. Nous leur donnons ensuite de l'argent de poche hebdomadaire. Nous le faisons depuis une quinzaine d'années. Cinq personnes qui y ont recours activement depuis des années, n’ont plus de dette mais plutôt des économies.
Je travaille ici depuis douze ans maintenant. L'aspect social m'attire tellement : les gens, les contacts, les conversations. J'aime me "donner" aux autres. Je soutiens notre philosophie de « porte ouverte » : nous ne demandons rien aux gens, ils viennent à nous avec leurs questions. Cela rend les gens plus sereins. Ils ne veulent pas d'agression : après une nuit difficile, ils veulent pouvoir récupérer.
En novembre 2020, l’Unité pastorale de Saint-Gilles a commencé à brasser une bière solidaire à la brasserie des Anders dans le Limbourg, "La biche de Saint-Gilles". Les recettes sont entièrement reversées à l'Entraide Saint-Gilles. Ce projet est financé par les « Anges de la Biche », paroissiens ou particuliers qui investissent une certaine somme qu’ils récupèrent six mois plus tard après l’écoulement des stocks, mais sans intérêt. Une petite bouteille coûte 2 euros.
Ainsi, un premier chèque de 7500 € a été offert à l’Entraide en mai 2021. Vu le succès de cette première édition, un deuxième lancement a eu lieu, le même jour de la remise de ce premier chèque, avec cette fois-ci « une Biche Bio ». L’Entraide vient de recevoir, ici en novembre 2021 un deuxième chèque de 7500€, ce qui fait au total en une année, un bénéfice de 15.000 € totalement versés à l’Entraide pour ses activités vers les plus démunis."
Quelques témoignages
Koffi: "Jean* a fui la Mauritanie il y a environ dix ans. Il a travaillé comme « article 60 » à Bruxelles. Il y a trois ans, il s'est retrouvé à la rue à cause des arriérés de loyer et il a commencé à fréquenter notre service. Il venait souvent prendre du café. Petit à petit, il a commencé à s’ouvrir, à poser des questions, à aller à la permanence sociale pour discuter avec les assistantes sociales et faire des démarches auprès de son syndicat pour le chômage. Il a émis l’envie de retrouver un logement et a demandé notre aide.
Par l’intermédiaire des Infirmiers de rue, nous avons pu lui trouver un logement. Mais comme il avait des dettes, ses créanciers ont commencé à lui envoyer des courriers. Nous l'aidons dans la médiation des dettes. Il a fait également appel à notre service de guidance budgétaire, ce qui l’aide à payer tous les mois, une partie de ses dettes. Nous lui avons également trouvé des cours d’alphabétisation, car il n’a jamais été à l’école.
Maurice* est Belge. Il était sans-abri et buvait beaucoup. Il y a une douzaine d’année, après avoir trouvé un logement, il avait demandé un accompagnement budgétaire chez nous. Cela lui permettait de payer son logement et ses factures à temps. Il était également volontaire chez nous ici.
Quelques années plus tard, il a demandé à arrêter la guidance budgétaire. Nous avons essayé de le dissuader, mais il était déterminé. Etant fiché à la Banque Nationale et ne pouvant pas créer son propre compte, il nous a donné le compte d’un de ses amis pour lui virer ce qui lui restait comme économie. Nous ne donnons jamais l'argent en liquide, quand on clôture une guidance budgétaire. Six mois après son départ, il était de retour ici, sans argent, avec trois mois d'arriérés de loyer, d'autres dettes et un gros conflit avec son propriétaire. Il a demandé à nouveau l’accompagnement budgétaire. Nous avions contacté le propriétaire et lui avions demandé de nous donner un peu de temps pour rembourser les dettes. Il a refait les démarches pour que son allocation de mutuelle arrive sur notre compte. En quatre mois, le propriétaire a été remboursé totalement mais, il lui a quand même donné un préavis de sortie. Par chance, nous lui avons rapidement trouvé un autre logement auprès d’une AIS.
Malheureusement, dans son déménagement, il est tombé dans les escaliers et s'est cassé la jambe. A l’hôpital, on lui a mis une broche dans la jambe, puis, quelques semaines après, il avait un plâtre. Pendant son séjour à l'hôpital, nous avons organisé son déménagement.
Un mois après son retour à la maison et au moment de l’enlèvement du plâtre, l’hôpital a découvert une grosse infection sous le plâtre laissant une plaie béante. L’hôpital l’a gardé quelques semaines et l’a renvoyé chez lui. Nous avons mis en place des soins infirmiers et une livraison quotidienne de repas à domicile. Nous lui rendions visite deux à trois fois par semaine.
Après quelques semaines de soins, l’infirmier nous alerte sur le fait que la plaie ne guérissait pas et qu’il fallait le faire réhospitaliser, ce qui a été possible grâce à un médecin de sa maison médicale. Mais malheureusement, quelques jours après, il est encore renvoyé chez lui sans que la plaie ne cicatrise. Le fait qu’il fumait et buvait beaucoup, n’arrangeait pas les choses.
Sur le conseil de l’infirmier à domicile, nous avons alors changé d’hôpital. Après quelques semaines d’hospitalisation et de traitement, il est rentré chez lui mais la plaie a continué à s’infecter et ses orteils ont commencé à noircir. Finalement, il a dû être amputé de la jambe, car les médecins craignaient que l'infection se propage à son autre jambe. Il est ensuite placé en revalidation au CTR à Brugmann où malheureusement, il fut amputé de la deuxième jambe au-dessus du genou, comme la première.
Il faut dire que Maurice est quelqu’un qui a des antécédents médicaux, car il a subi auparavant, quelques opérations pour stimuler la circulation sanguine dans ses jambes, mais la prise en charge dans certains hôpitaux de Bruxelles où il faut libérer rapidement les lits, même si le patient n’est pas complétement guérit, m’a énormément choqué : A son premier contrôle au premier hôpital, la plaie sentait si fort que le personnel infirmier a dû ouvrir les fenêtres de sa chambre et il a fini par être renvoyé chez lui avec des plaies suppurantes.
Aujourd’hui, il vit dans un home à 56 ans et se déplace en fauteuil roulant. Nous avons obtenu une allocation d'invalidité pour lui. Il a toujours une guidance budgétaire chez nous. Nous payons son home et ses factures. Il vient de temps en temps ici en tram ou en taxibus, tout seul. Il se débrouille très bien.
Maurice aime voyager. Il y a trois ans, il a pu réaliser son rêve : nous lui avons organisé un voyage au Mexique avec une agence française malgré son handicap. Il avait épargné pour cela.
Hubert* est Rom, né en France, mais a grandi ici en Belgique. Il a sollicité notre aide, il y a une dizaine d’années. Il devait quitter sa maison d’accueil. Lorsqu'il a trouvé un autre logement, nous l’avons aidé pour son déménagement. Il a également demandé une guidance budgétaire. Il y a quatre ans, il a dû quitter son logement, car l’immeuble était insalubre et nous lui avons trouvé un autre logement chez un propriétaire privé. Il reçoit une allocation de la mutuelle et nous avons obtenu pour lui une allocation d’aide au logement auprès de la Ville de Bruxelles.
Il traverse par moments, surtout en période hivernale, des moments difficiles psychologiquement. Ce sont des périodes qui lui rappellent le décès de sa maman, puis de son frère. Pour un rien, il peut devenir agressif, surtout verbalement et parfois, il peut délirer : Il va demander à mettre fin à sa guidance budgétaire, à avoir toutes ses économies, nous injurier au téléphone ou ici à l’intérieur. Il ne va même plus prendre ses antidépresseurs. La dernière fois c’était en février dernier où nous étions vraiment à bout de nerfs avec lui. Il n'était plus autorisé à l'intérieur, mais nous avons continué à l'accompagner en payant ses factures et son loyer. On lui donnait son argent de poches à l'extérieur des bâtiments.
Petit à petit, après, plus ou moins un mois et demi, la situation s'est améliorée. Nous avons réussi à retisser du lien avec lui. Son généraliste avait heureusement gardé un bon contact avec lui, lors de sa crise.
Fanny* est une jeune femme belge d’une quarantaine d’années qui a également eu une enfance difficile et a grandi dans des institutions. Elle a une dépendance aux stupéfiants mais arrive à gérer plus ou moins sa consommation. Elle consulte souvent son psychiatre. Elle a également fait appel à nous il y a sept ans pour une guidance budgétaire. Elle était en logement privé mais, elle a pu avoir plus tard un logement social. Nous l’aidons également à payer son loyer et ses factures et à être présents pour ses moments difficiles."
* Nom fictif
Contact
Entraide Saint-Gilles
Rue de l’Eglise, 59
1060 Saint-Gilles
Google maps
T +32 (0)2 541 81 10
Coordinateur: Koffi Lawson
k.lawson@brabantia.brussels